Résumé de histoire des idées et des arts S1(moyen âge - 17s)

Le Moyen âge

Le Moyen âge occidental est défini comme la période historique de l’Europe qui s’étend du  au XV 

siècles ; en d’autres termes, depuis la chute de l’empire Romain d’Occident jusqu’à la découverte de 

l'Amérique (1492). Cette longue période est également subdivisée en 3 phases :

- Haut Moyen Âge (VIe  Xe siècle),

- Moyen Âge central (XIe  XIIIe siècle)

- Moyen Âge tardif (XIVe  XVe siècle).

I. Les Caractéristiques du Moyen Age : Trois principaux phénomènes caractérisent le Moyen Age : 

1. Le système féodal : 

C’est un système économique et social fondé sur des liens privés de dépendance entre un seigneur et un 

vassal (lien de vassalité) et un lien matériel (le fief) au sein d’une aristocratie de guerriers subordonnés les 

uns aux autres par une hiérarchie de liens de dépendance. Il s’agit d’une société cloisonnée entre une 

noblesse militaire, qui possède la terre, et une classe paysanne asservie.

A. Les classes de la féodalité : La société féodale repose sur trois classes qui dépendent les unes des 

autres:

1) Le clergé : Cest- à-dire ceux qui prient pour que le Dieu protège le seigneur.

2) Les seigneurs et chevaliers : Le seigneur possède un château fort et des terres sur lesquelles il a des 

pouvoirs. Il est riche et occupe son temps à chasser, à participer à des tournois ou à faire la guerre à 

d'autres seigneurs pour agrandir son territoire. Le seigneur s'entoure de fidèles chevaliers qui l'aident à 

se défendre contre l’ennemi.

3) Les paysans : Ils doivent payer le prix de la sécurité que leur apporte le seigneur. Ils mènent une vie 

dure et misérable. En échange du droit de cultiver les terres du seigneur, les paysans doivent également 

lui reverser une grande partie de ce qu'ils produisent sous diverses formes.

2. La domination de l’église Chrétienne + Les croisades

A. Un système de pensée fondé sur la foi religieuse et défini par l'Église chrétienne : Les différents 

rôles de l’église :

rôle protecteur et social : Charité envers les pauvres, soin des malades, canalisation de la violence des 

gens qui guerroient, grâce à la Paix de Dieu et la Trêve de Dieu.

rôle judiciaire : L'Eglise peut également exercer la justice seigneuriale sur ses terres.

rôle économique : l'Eglise s'enrichit grâce à ses prélèvements (la dîme), aux dons, et au rôle de seigneur 

foncier qu'elle tient sur ses terres.

rôle culturel : La langue latine est préservée par l'Eglise. L'Eglise enseigne grâce aux bibliothèques

rôle politique : le pouvoir du roi est sacré. Les menaces d'excommunication, les croisades, montrent le 

pouvoir de l'Eglise sur la vie politique.

rôle de bâtisseur : de nombreuses constructions de cathédrales, d'Eglises.

B. Les Croisades : Les croisades sont des expéditions militaires prêchées par le pape en vue de conquérir 

ou de défendre les lieux saints. 8 croisades ont eu lieu entre 1095 et 1270, engagées par l’Eglisecontre 

les musulmans, en vue de « libérer » Jérusalem, la Sainte Terre. Au-delà de l'aspect militaire, ces 

guerres ont eu de nombreuses conséquences sur le commerce ou le développement technique. La 

chevalerie trouve dans ces guerres l’occasion de réaliser ses ambitions. L’héroïsme et l’exotisme dont 

sont entourées ces guerres constituent une matière d’inspiration pour la littérature de l’époque.

3. La Guerre de Cent ans

II. La littéraire du Moyen Age: Selon certains auteurs, le Moyen Age littéraire commence vers le 

début du XII°s. pour se terminer 300 ans après. Pour le dire schématiquement, le moyen âge 

littéraire commence quand on va écrire en « roman », c’est-à-dire la langue romane. La littérature 

médiévale revêt plusieurs formes :La chanson de geste ; Les chroniques ; La poésie ; Le théâtre .

1) Les genres littéraires au Moyen Age :

1. La chanson de geste :Vient du mot latin gesta : ce qui a été fait, les exploits. La chanson de 

geste est une sorte d’épopée spontanée, continue et collective, qui jaillit de l’imagination populaire, suivant 

les temps et les lieux, des développements nouveaux, se mettant sans cesse en harmonie avec les idées, les 

mœurs, les sentiments, les passions de la foule à laquelle elle s’adresse.. Elle appartient à l’art dit « 

épique». Le mot « épique » provient de « épopée », une aventure héroïque. Il désigne un long poème qui 

célèbre les exploits d’un héros. Les poèmes et chansons de geste racontent les aventures d’un chevalier, des 

évènements historiques passés, démontrant bien l’idéal de la société féodale : respect absolu desengagements féodaux entre suzerain et vassal, morale chevaleresque, qualité guerrière au service de 


la foi

2. La littérature courtoise :

La courtoisie (qui vient du mot cour) désigne la bonne manière d'être en société. Cet art de vivre se 

développe sous l'influence des femmes. La courtoisie désigne une façon d’être, l’ensemble des attitudes, 

des mœurs de la cour seigneuriale dans laquelle les valeurs chevaleresques sont modifiées par la présence 

des dames. C'est un art de vivre qui développe : la politesse ; la conversation, le respect d'autrui, la 

générosité... La littérature courtoise est destinée aux seigneurs et aux grandes dames.

Dans l’épopée, il y a introduction de la rime. Les sentiments s’introduisent, et la femme va avoir un rôle 

très important dans l’amour courtois. Les héros deviennent plus humains et des éléments magiques entrent 

dans les chansons de geste, qui évoluent vers le roman courtois (« roman » = un texte écrit en langue 

romane, en non pas en latin.) Ces romans racontent parfois des histoires de l’Antiquité (Le roman 

d’Alexandre – Le roman de Troies. Mais les plus connus sont les romans bretons, racontant les aventures du 

roi Arthur et des chevaliers de la Table Ronde (Lancelot, Perceval, …), de Tristan et Iseut, etc. (Chrétien de 

Troyes, Perceval ou le roman du Graal, ± 1180; Tristan et Iseut).

Au XIIème, et c'est le sens et l'importance de cette période, commence à naître la notion d'adaptation des 

œuvres antiques. On reprend des grands textes latins que l'on traduit-adapte. Le travail de Marie de France

«ajouter des gloses au texte » est un travail d'adaptation du matériau antique ainsi que du folklore breton. 

Cette adaptation va d'abord dans le sens de la concision de la forme. Elle fait le choix de la forme du lai, qui 

exige concision et densité du texte les Lais de Marie de France. Elle élabore une écriture basée sur les 

images qui enrichissent la valeur poétique des textes. Les lais de Marie de France sont des fables 

amoureuses d'où le lecteur est invité à tirer une leçon, un avertissement.

Chrétien de Troy C’est l’un des écrivains ayant le plus fait pour que le mot « roman », qui s’appliquait à 

l’origine à la langue « vulgaire », en vienne à désigner les livres écrits dans cette langue. C’est le premier 

Français à aborder les légendes arthuriennes. Le cycle de la Table ronde de Chrétien de Troyes met en scène 

le roi Arthur, qui rassemble dans sa cour, autour d’une table ronde, les meilleurs chevaliers de son royaume.

3. La littérature satirique :

Le contexte du XIII concerne le changement démographique qu’a connu la société. C’est ainsi que la 

population grandit et se déplace de la campagne aux territoires urbains. Les bourgeois, enrichis par le 

commerce, achètent ou obtiennent de force leurs libertés communales (mouvement communal des villes 

vers leur émancipation). Littérature de la bourgeoisie est adaptée aux gouts de la bourgeoisie : malicieuse, 

narrative, satirique, pittoresque, réaliste, grivoise, morale (Lagarde & Michard).

 Le Roman de RENARD/RENART : Il s’agit d’une oeuvre rédigée par plusieurs auteurs entre le XII et 

le XIII siècle. les auteurs inspirés de différentes références: antique, médiévale, folklorique, tradition 

orale. Les principaux personnages, les bêtes : incarnation différents types humains. Le Renard : figure 

en même temps un vassal rebelle, un seigneur, ou une personnification de la ruse utilisée selon les 

situations. On parle dans ce cas d’une épopée animale : Reflet de la société; Le conte met en avant des 

détails du quotidien : vie rurale, système féodal, pratiques religieuses. En fait, il s’agit de prétextes pour 

faire rire et réfléchir sur certains travers de la société de l’époque avec un but satirique et moralisateur.

 Les FABLIAUX sont définis comme des « contes à rire en vers ». Ils apparaissent vers la fin du XIIe 

siècle et disparaissent au début du XIVe siècle. Il s’agit d’une petite histoire que racontaient des 

itinérants dans les villages. Elle mettait en scène des « gens du peuple » (contrairement aux histoires de 

chevaliers) et se terminait, par une « morale ». Il y a deux catégories de fabliaux : « les contes à rire » : ( 

Satire qui vise les paysans et les bourgeois naïfs, les femmes trompeuses, les prêtres paresseux, 

gourmands et cupides. Exemple : Le vilain mire) et les « contes moraux » : (Ces contes font appel à notre 

émotion plutôt qu’au rire. Beaucoup se veulent une illustration d'un précepte ou d'une vérité morale ; de 

nombreux proverbes s'y trouvent insérés. Des exemples: La Housse partie ; Le jongleur de Notre-

dame).

4. Le théâtre :

L’art dramaturgique français trouve son origine dans la liturgie de la messe, donnée par les 

prêtres ou les moines lors des grandes fêtes, en latin, et selon des mises en scènes minutieusement réglées. 

Apparition de ce théâtre liturgique : X°siècle Ces pièces étaient au début exécutées à l’intérieur de 

l’église par des prêtres et des moines, illustraient les cérémonies de noël, de Pâques et de l’épiphanie par de 

toutes petites pièces. Ensuite, on y rajouta des scènes comiques et des éléments profanes. Enfin, à partir du 

XIIIème siècle, la comédie devint un genre indépendant. Vers le milieu du XIII° il s’affirme comme genreindépendant, s’émancipant du drame religieux. Né des intermèdes du drame sacré, il se souvient des 

comédies antiques et des monologues lyriques des jongleurs de genres traditionnels comme la 

«pastourelle» (petit poème à couplets dialogués entre un chevalier et une paysanne). Il n’y a d’œuvre de 

comédie du XIV° conservée. Au XV°, grande variété de genres : La sotie ou sottie : jouée par des «sots» ou 

«fous» : scènes bouffonnes, mais toujours satiriques. Le monologue : un seul personnage dont les discours 

révèlent les travers. La moralité : (vérités morales) genre didactique, par l’emploi abondant des allégories, 

et assez ennuyeux. La farce : Elle seule a survécu jusqu’au XVII° (cf. Molière). Dans la tradition 

bourgeoise des fabliaux, réalistes et amusants.

La Renaissance

Le terme « renaître » signifie ici retour à l’art et à la culture de l’Antiquité. Il s’agit de la 

redécouverte de la littérature, de la philosophie et des sciences de l'Antiquité. 

La Renaissance est un mouvement de renouveau culturel qui a émergé, d’abord en Italie, à la 

fin du XIV° s et s’est largement répandu durant le XV et le XVI°. Le XVe et le XVIe siècle est une période 

de transition entre le Moyen Âge et les Temps Modernes. Cette période, appelé Renaissance est 

caractérisée par une série de changements politiques, sociaux -économiques, et intellectuels.

Contexte et idées :

1. changements politiques

Sur le plan politique, on assiste au déclin de la féodalité et à la montée du nationalisme, des 

Etats territoriaux. En France, la centralisation du pouvoir royal qui a commencé sous Louis XI, s'est 

amplifiée au cours des règnes suivants notamment de François Ier. Par la suite, elle atteindra son apogée 

avec la monarchie absolue de Louis XIV. le pouvoir du Roi était devenu absolu depuis 1516 lorsque 

François 1er avait conclu avec le pape Léon X le Concordat de Bologne.

 La Réforme et les guerres de religion :

La « Réforme » désigne au 16ème siècle le mouvement qui enclenché au sein de la chrétienté 

occidentale pour purger l'église médiévale et la réformer. Le moment fondateur de la réforme est ce qu’on 

nomme « luthéranisme », ou la réforme luthérienne. M. Luther s’est opposé au commerce des Indulgences 

notamment. Il a publié en 1517, une lettre, pour réformer l’Eglise romaine « décadente » en revenant au 

Christianisme du Nouveau Testament. En France, c’est l’apparition du mouvement de retour à l’Evangile, 

et plus globalement à l’écriture Sainte considérée comme seule source authentique des croyances 

chrétiennes. La réforme religieuse (avec ses différentes versions, anglicane, calviniste etc.) rend un aspect 

politique et s’en suit une série de guerres. En France, entre 1562 et 1593, il y a eu huit guerres, massacres 

(1572 Saint-Barthélemy) jusqu’à Henri IV et l’Édit de Nantes (1598) avant le retour de la paix.

2. Changements sociaux -économiques

La fin du Moyen Age a vu le développement des villes avec une main d’œuvre énergétique, un 

commerce de nouvelles marchandises et une économie fondée sur la banque et libre circulation de l’argent. 

Cette période a ainsi connu le passage de l’économie familiale à l’économie monétaire. Ces mutations ont 

engendré la naissance de nouvelles principautés territoriales. L’émergence de ce renouveau correspond à la 

renaissance des villes et à la consécration d’une nouvelle classe sociale, la bourgeoisie, qui elle développe 

une nouvelle source de richesse, gère la cité et devient une classe cultivée. Cette bourgeoisie de la 

Renaissance a commencé à se libérer des seigneurs féodaux et de l’hégémonie de l’Eglise. Elle passe d’un 

capitalisme commerçant à un capitalisme financier. C’est l’âge des marchands, fabricants (textiles

métallurgie).

3. changements intellectuels

Dans cette participation à la renaissance artistique et culturelle, François 1er fonde en 1530, le « 

collège des lecteurs royaux » : il y embauche des professeurs payés par ses soins et qui sont hors de la 

tutelle de la Sorbonne. Le Collège valorise l’enseignement du latin, du grec et de l’hébreu (langues de 

textes antiques). Par ailleurs, il attire des artistes italiens (De Vinci, de Rosso, Cellini, Le Titien, le 

Primatice…) qui influencent les Français. Ebloui par les palais qu’il découvre à l’occasion des guerres 

d’Italie, François 1er souhaite que cet art soit un modèle pour les artistes français. Dans un mouvement 

d’imitation, les nobles de la France commencent à transformer leurs châteaux en s’inspirant de ce qu’ils ont 

vu en Italie. La sculpture se développe et devient un hymne au corps humain.

Au niveau culturel, l'invention de l'imprimerie a permis la diffusion de nouvelles idées et 

connaissances non seulement parmi les érudits, mais aussi parmi les commerçants et les artisans.

Cette époque a aussi vu naître l’humanisme, un mouvement philosophique qui place l’être 

humain au centre de la pensée et qui prône le retour aux textes de l’Antiquité. En France, ce mouvement deRenaissance culturel sera porté par François 1er et donnera naissance à des œuvres artistiques prônant la 

langue française.

I. L’Humanisme : 

Placer l’être humain et les valeurs humaines au centre de la pensée, tel est le principe du 

mouvement humaniste. L’humanisme se caractérise par un retour aux textes antiques, et par la modification 

des modèles de vie, d'écriture, et de pensée. C’est ainsi que les « humanistes de la Renaissance » sont des 

lettrés qui se consacrent à l’étude des auteurs de l’Antiquité et ils sont les diffuseurs d’une nouvelle 

conception du monde qui met au centre la dignité de l’homme et sa liberté intellectuelle. L’imprimerie a 

largement contribué à diffuser leur production et leurs idées et a par conséquent fait perdre à l’Eglise son 

vieux monopole de détenteur du savoir.

 Les caractéristiques de l’Humanisme :

1) L’homme comme point de départ : « L’homme de la Renaissance » devient un idéal 

2) Une nouvelle façon de vivre : L’homme n’existait plus uniquement pour servir Dieu. Les 

hommes se devaient de profiter de la vie ici et là ;

3) Une nouvelle conception de la nature : La nature est qualifiée de « divine ». 

4) Une nouvelle méthode scientifique : Ce nouveau procédé consistait à observer la nature avec 

ses propres sens. c’est ce qu’on désigne par l’empirisme.

5) Une nouvelle représentation du monde : Durant le Moyen Age, dominait une représentation 

géocentrique du monde, c’est-à-dire que tout tourne autour de la terre. Il a fallu attendre N. Copernic 

(1473-1543), astronome polonais fait l’hypothèse du modèle héliocentrique. Apres, Descartes fondé le 

concept de L’égocentrisme qui se focalise le sujet principalement sur leur propre intérêt.

6) Une nouvelle relation à Dieu : Au fur et à mesure que la science et la philosophie 

s’éloignaient de la théologie, émerge une nouvelle forme de piété.

7) Une nouvelle image du monde: les Grandes découvertes : Cette période a connu le progrès de 

l’art de la navigation (boussoles, poudre, cartographie…) et une percée maritime de l’Europe à la fois 

commerciale et politique.

II. La littérature française du XVI° siècle :

La renaissance des lettres et des arts en France est d’abord marqué par l’enthousiasme 

débordant qui chante l’appétit du savoir et de la connaissance et l’optimisme. Rabelais, par exemple, pense 

qu’en se débarrassant du Moyen âge et en faisant confiance à la nature, le progrès sera illimité (optimisme). 

Les artistes font par ailleurs dans le « Gigantisme », c’est-à-dire le symbole d’une humanité géante. L’autre 

principale caractéristique de la littérature de la Renaissance concerne le retour à l’Antiquité à travers 

d’abord l’imitation de l’Italie puis de l’Antiquité (les poètes de la Pléiade par exemple).

 CLÉMENT MAROT (1496- 1544) il publie un recueil de ses œuvres, « L’Adolescence 

Clémentine » qui connut un grand succès et en 1534, il publie « Suite de l’Adolescence ». Marot a 

également écrit « Petite Épître au roi »

 François Rabelais (vers 1494 – 1553) Poète, médecin, humaniste français . Il dénonce 

l’éducation de son époque dans « Lettre de Gargantua à son fils Pantagruel » .

La Pléiade : On a désigné sons le nom de Pléiade, dans l'histoire de diverses littératures, des

groupes de sept poètes formant une sorte de constellation littéraire. Le groupe le plus célèbre qui ait porté 

ce nom est celui qui, vers le milieu du XVIe siècle, se forma autour de P. Ronsard. Le groupe se présente 

comme l’avenir de la poésie dans une France dépourvue de tradition littéraire.

« Défense et Illustration de la Langue Française », est un manifeste qui pose les principes d’une 

nouvelle poétique, celle des poètes de la Pléiade, et qui sont :

- L’inspiration est un don divin, le poète doit donc être «possédé» (influence de Platon).

- La poésie est l’expression d’une émotion, d’une sensibilité (au contraire des 

«Rhétoriqueurs»).

- La poésie est un travail noble et non pas un simple passe-temps

- L’imitation des genres et des thèmes de l’antiquité est la source de la poésie : mais il faut 

respecter un équilibre entre simple plagiat et création : il faut d’abord assimiler personnellement les 

modèles pour créer ensuite : théorie de « l’innutrition ».

- Renoncement aux formes fixes et contraignantes au profit des genres de l’antiquité.

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